Pastorale

lundi 14 juin 2010

                                Sur la route de la Famille Paulinienne

                                Nous sommes heureux de vous joindre encore à travers ce deuxième numéro de notre bulletin « sur la route ».

En signe de rappel, dans le numéro précédent, nous vous avions parlé du but de l’initiative de ce bulletin qui est lié à la formation et à l’information de nos jeunes postulantes qui, avec un désir profond, ont décidé de se mettre en route afin de confirmer l’appel de Dieu qu’elles ont reçu de manière individuelle en vue d’une vie communautaire qui partage le même charisme transmis par nos ancêtres dans la foi qui nous sont des modèles
Dans ce nouveau numéro, nous voulons vous parler de char de la Famille Paulinienne.

En effet, pour conduire un véhicule, il y a des conditions à remplir sans lesquelles, il est impossible de le faire. Ces conditions sont les suivantes: connaître les différentes parties ou éléments qui composent le véhicule et leurs utilités, avoir suivi une formation sur le code routier, être informé des différents panneaux et signaux routiers, être apte et avoir une prise de conscience des risques qui y sont associés, être titulaire d’un permis de conduire valable…;en cas de panne, recourir à un mécanicien compétent.

Il en est ainsi du char Paulinien. Il est à la disposition de celui ou celle qui sa déclare membre de la Famille Paulinienne.

Ce membre est sensé d’avoir compris les quatre éléments fondamentaux qui caractérisent ce char identifiés aux quatre roues à savoir: la Spiritualité, l’Apostolat, la Pauvreté et l’Étude.

Par conséquent, il est exigé à celui ou celle qui guide d’y consacrer toute son intelligence, sa volonté, son affectivité, toutes ses forces physiques, ses dons naturels obtenus de la grâce de Dieu qui présupposent un profond sens de responsabilité et beaucoup de vigilance pour empêcher tout ce qui pourrait faire obstacle. La vigilance suppose l’utilisation des précautions nécessaires, se mûrir de tout ce qui est indispensable pour ne pas tomber en panne.

Dans ce cas, la conduite devient plus difficile par rapport à celle d’un véhicule, car la vie intérieure entre en jeu. Le Bienheureux Jacques Alberione affirme que la vie intérieure est une chose très difficile à gouverner. On sous entend parlant la gouvernance du cœur, de langue, des yeux, de goût, d’audition, de toucher, en bref la gouvernance des sens ; la gouvernance de tout son être partout et à tout moment. En cas de panne, Dieu en est le Grand Mécanicien, il est le secours sûr.

Nous sommes donc invités à nous mettre sur la route, à rester toujours au volant du matin au soir sans nous laisser distraire, car la bonne marche de ce char dépend en grande partie de nous. En cas d’impossibilité, Dieu est là pour nous secourir.



Sœur Marie Clémentine

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